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La conscience en philosophie
selon Regis et Brigitte Dutheil
On distingue dans l'histoire de la philosophie deux grands courants de pensée :
- un courant unitaire qui fait de l'univers un tout unique.
Pour certains philosophes de ce courant de l'univers dans sa totalité est matériel et l'esprit n'est qu'illusion. Pour d'autres, l'univers est entierement spirituel et chaque être vivant contient une parcelle d'exprit.
- un courant dualiste qui oppose nettement esprit et matière et conçoit l'univers comme une réalité double où le monde de l'esprit s'oppose par ses attributs et son rôle au monde de la matière.
La conscience en philosophie
selon Regis et Brigitte Dutheil
Le courant unitaire :
Democrite (520-460 av. J.-C.)
Democrite homme de science grec et philosophe avant Socrate.
Les penseurs de l'époque avant Socrate et Platon ont cherchés à resoudre la difficile question de l'origine de l'univers, mélant consideration philosophiques et scientifiques.
Democrite a proposé une solution originale et à caractère scientifique incontestable, qui a pu le faire fondateur d'une physique matérialiste.
l'idée est simple : Tous les corps matériels seraient formés d'atomes. Les atomes sont les plus petites parties de la matière ; ils sont indivisibles, indestructibles, solides, eternels et invisibles à l'oeil de l'humain. ils se déplacent très rapidement, tombent dans le vide de haut en bas, mais leur chute n'est pas absolument perpendiculaire. Ils s'écartent ainsi de leur trajectoire et rencontrent d'autres atomes.
De ces rencontres se forment d'autres atomes et ainsi sont crées tous les corps matériels et spirituels.
De cette intuition de Démocrite est née la volonté de concilier les deux écoles philosophiques qui s'affrontaient aux VI ème et V ème siècles avant J.-C.
d'un coté Héraclite d'Ephèse et de l'autre Parmenide et Zénon d'Elée.
La conscience en philosophie
selon Regis et Brigitte Dutheil
Héraclite d'Ephèse soutenait que tout est mobile et "que l'on ne se baigne jamais dans le même fleuve".
Parménide et Zénon d'Elée, affirmaient que la mobilité est une illusion qui trompe nos sens, que seul est réel l'Être unique, immobile, éternel et immuable.